Voir une autre tombe

Balade dans Grandjoie

 

RIP

SUDHEIM

Pendant toute la journée, nous avons progressé en direction de Glintafel en traversant un des pires marais que j’ai connu de toute ma vie d’aventurier. Lorsque nous avons aperçu les murs extérieurs de la cité apparemment intacts au loin, le soulagement de pouvoir enfin nous reposer sans être inquiété par des bandes de zombies s’empare de nos coeurs et de nos esprits.

Il faut dire que ces derniers jours ont été difficiles. Nous avions dû combattre de nombreux groupes de zombies et ces engagements avaient laissé quelques traces malgré mes efforts et le soutien de Baldor. Torindel, notre guerrier elfe, souffre d’une côte cassée. Karl von Kahl, le bras souffrant encore de son déboîtement, est incapable de lancer efficacement le moindre sort. Paulus, notre guerrier humain, avait dû manger quelque chose de mauvais (il souffre de maux d’estomac). Moi-même, plus préoccuper à soigner mes compagnons, souffre de multiples blessures légères dues aux différentes escarmouches de ces derniers jours. Quant au cinq autres membres de l’équipe, ils sont tous plus au moins blessés mis à part Gandalf, le voleur elfe qui a su toujours esquiver les combats dangereux.

Ainsi, en voyant Glintafel à l’horizon nous pensons être arrivés au bout de nos peines. Hélas, cela a été notre plus grande erreur. Quand nous nous présentons devant la porte ouest de Glintafel, je me rappelle que Rodnik, un guerrier nain, lance la remarque suivante : « Ils sont fous ou idiots ces humains de laisser une des quatre portes principales de la cité sans garde ». Mais, à bout de force, personne malheureusement ne réagit à cette remarque qui si elle avait retenu notre attention aurait peut-être permis de sauver la vie de notre compagnon.

Mais, inconscient du danger qui nous menaçait, nous rentrons dans la cité par la porte ouest qui a été si magnifique avant la venue de l’Ere de l’Eclipse. Maintenant elle porte les traces des récents conflits et la volonté des zombies de s’emparer des cités et des villes. Ils se pourraient qu’ils soient en train de préparer la venue du funeste Vers Stellaire.

Bref, trêve de philosophie, nous passons donc la porte ouest et arrivons dans ce qui a été l’ancienne place de la Foire de Glintafel. Soudain, Sudheim , fermant la marche, pousse un cri venant d’outre tombe. Aussitôt nous nous retournons. La rage s’empare immédiatement de nous en voyant Sudheim, la poitrine transpercé par une sorte d’armes brandie par un zombie suivi de treize autres monstres du même type.

Poussé par la rage et l’espoir de pouvoir peut-être encore sauver notre frère d’armes, nous engagions le combat. Barduk, le plus vif à réagir prit son arc court et lance une flèche qui se figea dans le crâne du zombie qui venait de blesser mortellement Sudheim. La suite n’est plus qu’un combat au corps à corps sans ordre. Torindel, rendu inconscient du danger par ce qui arrivait à son frère, blesse un zombie au bras au même moment où un second lui transperce l’autre bras. Karl von Kahl, lui porte secours en sectionnant le bras du zombie.

Torindel, rendu insensible à la douleur, blesse un deuxième zombie. Paulus, malgré ses maux d’estomac, suit son exemple en blessant aussi un zombie. Moi-même, bien que je sois un prêtre de Baldor, je réussis à toucher un des monstres. Quant à Barduk, ayant pris son glaive, il blesse le zombie qui le menaçait. Suite à nos différents affrontements contre les zombies, nous avons mis au point une tactique relativement efficace. Et, dans le feu de l’action, la rage devenue une haine froide, nous nous montrons impitoyables. Torindel, toujours frénétique, blesse un troisième zombie. Karl von Kahl et moi-même soutenons l’action des nos guerriers en éliminant chacun un zombie (ils avaient été blessés par Torindel et Barduk et nous avons eu qu’à terminer le travail.). Barduk, toujours efficace, mis en pièce un autre zombie.

Karl von Kahl, après avoir éliminé un zombie, repousse l’assaut d’un autre zombie le blessant légèrement au passage. Nos deux guerriers nains, Barduk et Rodnik, et Paulus commencent à prendre la mesure de leurs adversaires tuant chacun un zombie. Merry, notre voleur sang mêlé, avait profiter de la confusion du combat pour tourner nos adversaires. Prenant ainsi les zombies à revers il entre dans la danse en blessant l’un d’entre eux.

Torindel élimine le zombie blessé par Merry pendant que moi-même et Karl Von Kahl nous montrons à nos compagnons que si nous ne sommes pas des combattants nous savons quand même nous battre (nous blessons encore chacun un zombie). Mga Metzzer, suivant l’exemple de Merry, rentre en son tour dans le combat blessant un zombie. Barduk, lui, tue son troisième zombie depuis le début de l’embuscade montée par les zombies. Cependant, devant la masse de zombie qui lui fait face, Rodnik, malgré sa bravoure et sa compétence, est blessé à l’épaule par un zombie.

Aussitôt Karl von Kahl et moi-même, nous soutenons Rodnik blessant deux zombies. Mga Metzzer, plus efficace que Merry dans un combat, réussit dans le même temps à tuer deux zombies. Rodnik, grâce à notre soutien, pu enfin faire jouer pleinement de sa hache de guerre et élimine un zombie.

Cependant, lors de l’action suivante, je mis trop de fougue dans mon attaque et, bien que je blessa le zombie, ce dernier réussit à me toucher, ouvrant une profonde entaille le long de mes côtes. Merry et Torindel, ce dernier venant de blessé un zombie, voyant dans quelle difficulté je me trouve, viennent à mon aide et éliminent le zombie en question. Pendant ce temps, Karl von Kahl montre encore une fois que dans son école de mage-guerrier il n’a pas appris à utiliser uniquement les mystères des arcanes mais aussi de son glaive. Il réussit à quasiment décapiter un zombie qui malgré cette blessure poursuit le zombie. Mais, l’action conjuguée de Torindel et de notre mage finit par avoir raison du zombie qui était l’unique survivant du groupe qui nous avait attaqué.

Le combat achevé, je me suis précipité vers Sudheim et là je ne pus que constater sa mort. L’arme du zombie avait transpercé son coeur et je ne pouvais plus rien faire pour le sauver. Maintenant il avait rejoint le Seigneur des morts. J’organisais rapidement une cérémonie pour enterrer dignement un compagnon, un frère d’armes qui a perdu sa vie au cours d’un affrontement avec des créatures qui maintenant doivent avoir la main mise sur une grande partie des continents.

Après cette cérémonie, j’ai essayé de soigné les membres de notre groupe les plus blessé avec l’aide de Baldor. Mais, la fatigue et ma blessure ne me permirent pas de guérir tous les membres de notre Fraternité. Et, c’est une bande d’aventuriers bien mal en point qu’une troupe de milice trouva sur notre chemin. Celle-ci ne pu que comprendre notre situation. Ils nous ont avoués que la milice avait perdu plus de la moitié de ses hommes en luttant contre les zombies. Le quartier ouest dans lequel nous nous trouvions avait succombé aux assauts des êtres venus d’outre tombe la veille de notre arrivée. La troupe que nous avons rencontrée qui ne comptait plus que cinq membres sur les vingt initial avait été envoyé dans ce quartier pour tenter de trouver des survivants et d’évaluer les forces zombies présentes. ainsi nos apprenons que le quartier était aux mains d’une centaine de zombies et que nous étions les seules personnes vivantes qu’ils avaient rencontrées dans cette terrible journée. Le capitaine de la troupe nous confia même que vue la situation le commandant des troupes de Glintafel, le seul officiel étant resté pour sauver ce qui pouvait encore l’être, va sûrement annoncer l’évacuation de la cité pour rejoindre Ferrode où il semble que la situation soit moins difficile.

Cependant, nos deux groupes trop fatigués pour rentrer dans le quartier central de Glintafel où d’après les miliciens se situent le dernier carré de résistant, nous établissons un campement de fortune dans ce qui devait être une magnifique place afin d’éviter toutes surprises dans la nuit. Torindel et Gandalf, les deux elfes du groupe encore en vie, décidèrent de monter la garde toute la nuit, les elfes étant connus pour leur capacité à ne pas avoir besoin de dormis. De plus, tous les deux venaient de perdre un frère pour Torindel et un ami d’enfance pour Gandalf. Et de toute façon, il ne pourrait pas méditer cette nuit pour se reposer à cause de cette disparition douloureuse. Le lendemain matin, nous quittons la milice qui rejoint le centre de la cité, pendant que nous leur annonçons que nous allons faire une dernière exploration des quartiers extérieurs de la cité pour voir si nous ne pouvions pas secourir des survivants avant de tenter de rejoindre le Sud Est de Taranpola.

Rengva Kasdorf.